La location courte durée, telle que proposée par des plateformes telles que Airbnb, est une activité réglementée en France et doit être déclarée fiscalement. Pour les propriétaires qui souhaitent se lancer dans cette activité, le choix du régime fiscal est important pour optimiser leur rentabilité.
Le régime fiscal applicable dépend du montant annuel des revenus générés par l’activité de location courte durée. Pour les revenus annuels inférieurs à 70 000 euros, deux régimes fiscaux sont possibles : le régime micro-BIC ou le régime réel d’imposition.
Le régime micro-BIC est le régime fiscal le plus simple et le plus couramment utilisé par les propriétaires. Il permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% sur les revenus locatifs annuels. Ainsi, les propriétaires ne paient des impôts que sur 50% de leurs revenus locatifs, ce qui simplifie la déclaration fiscale. Cependant, ce régime est moins avantageux pour les propriétaires ayant des charges importantes ou qui souhaitent déduire des amortissements.
Le régime réel d’imposition est quant à lui plus complexe mais également plus avantageux pour les propriétaires ayant des charges importantes. Dans ce régime, les propriétaires peuvent déduire l’ensemble de leurs charges liées à leur activité locative, telles que les charges de copropriété, les travaux de rénovation, les intérêts d’emprunts, etc. Les propriétaires doivent cependant tenir une comptabilité rigoureuse et déposer une déclaration fiscale annuelle détaillée.
Pour les propriétaires générant des revenus annuels supérieurs à 70 000 euros, le régime réel d’imposition est obligatoire.
Il est également important de rappeler que la location courte durée est soumise à la taxe de séjour, dont le montant varie selon la ville et la catégorie de l’hébergement proposé. Les propriétaires doivent s’acquitter de cette taxe auprès de leur mairie et la collecter auprès de leurs locataires.
En résumé, le choix du régime fiscal dépend du montant des revenus annuels générés par l’activité de location courte durée. Le régime micro-BIC est le plus simple mais moins avantageux pour les propriétaires ayant des charges importantes. Le régime réel d’imposition est quant à lui plus complexe mais permet de déduire l’ensemble des charges liées à l’activité locative. Les propriétaires doivent également s’acquitter de la taxe de séjour auprès de leur mairie. Il est conseillé de se faire accompagner par un expert-comptable pour choisir le régime fiscal le plus adapté et pour optimiser sa rentabilité.